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Cépage : le Merlot


Cépage : Le Merlot

 

Son origine

Le Merlot est originaire du Sud-Ouest de la France, et en particulier du Nord de la région Aquitaine. C’est le cépage le plus cultivé en France.

Ses arômes

Les arômes du Merlot appartiennent essentiellement à la famille fruitée, et en particulier celle des fruits rouges : fraise, framboise, groseille, cerise rouge. En fonction du climat du millésime, ces arômes peuvent prendre une expression confiturée. Viennent alors s’y adjoindre des touches de pruneau, de violette, d’épices douces et de cuir.

Les vins qu'il donne

Le Merlot permet d’obtenir des vins ronds, puissants, riches en alcool et en couleur, relativement peu acides. Ces vins corsés et structurés, avec des tanins cependant souples, peuvent suivre un élevage en barriques bois, et acquièrent ainsi un beau potentiel de vieillissement. Les vins issus de Merlot représentent une synthèse juste du vin rouge idéal, charnu et avec une belle matière fruitée en bouche. C’est la raison principale de son succès en France, puis dans le monde entier.

Sa vigueur

Le Merlot est un cépage de vigueur moyenne à forte qui a tendance à émettre beaucoup de rejets et de gourmands. Il faut donc fréquemment l’ébourgeonner au printemps. Son port demi-érigé à horizontal nécessite un palissage suffisant. Sa fertilité est bonne et il est donc préférable de le tailler court pour prévenir les rendements trop élevés qui nuiraient à la qualité de ses raisins.

Les sols qu'il préfère

Le Merlot aime l’apport d’eau régulier et préfère éviter les stress hydriques notamment pendant l’été. C’est pourquoi il préfère les sols calcaires avec suffisamment de profondeur et d’argiles, capable d’assurer cet approvisionnement en eau pendant l’été.

Son climat idéal

Le Merlot aime les climats tempérés, avec une hygrométrie régulière mais avec des étés chauds. Il est néanmoins sensible, en raison de sa précocité au débourrement, (Il s’agit du moment clé où les bourgeons des ceps de vigne vont s’ouvrir, laissant ainsi apparaitre leur bourre, c’est-à-dire le petit duvet qui deviendra ensuite les feuilles de la vigne), aux gelées printanières. Sa pellicule plus fine le rend également sensible à la pourriture grise (Botrytis), ce qui le conduit à être cultivé dans des zones où les fins d’été sont clémentes et plus sèches. Il peut ainsi mûrir à son rythme sans grand danger. 

Sa sensibilité aux maladies et ravageurs

Le Merlot est surtout sensible au Mildiou (sur inflorescences et grappes), aux cicadelles (insectes) et aux broussins. Il est également un peu sensible à la pourriture grise. En revanche, il est peu sujet à l’Oïdium et à la Flavescence dorée et il est peu affecté par les maladies du bois.

Le reconnaître

Les baies de Merlot ont une forme arrondie et de taille moyenne. La grappe, quant à elle, est petite à moyenne et présente des ailes sur les côtés. Les rameaux adultes ont des entre-nœuds de couleur verte, et les feuilles adultes du Merlot sont de couleur vert foncé, cunéiformes (en forme de cœur), à cinq ou sept lobes. 

 

Source : Encyclopédie des Cépages de France de Association Nationale Interprofessionnelle du VIN de France (ANIVIN)